Le Serment d'Hippocrate
Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants. je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins; je tiendrai ses enfants pour des frères et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par un engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille. Je la laisserai aux gens qui s'en occupent. Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société, pendant l'exercice ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais parmi les hommes, si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! Hippocrate. |
Les Egyptiens maîtrisaient la médecine depuis des temps très reculés. Leur savoir daterait d'avant 1600 ans avant J-C environ.
Ils savaient soigner les plaies , les piqures ainsi que certaines morsures d'animaux. Ils utilisaient des formules magiques et des incantations mais aussi des recettes médicinales encore utilisées à ce jour. Ce sont aussi eux qui ont découvert le cancer.
Quelques plantes utilisées :
- Le blé été utilisé pour des problème de peau.
- L'érable sycomore servait à apaiser la douleur.
- La figue noire servait à soigner les bronches.
- La menthe soulageait les maux d'estomac.
- Le pavot était très bien pour apaiser et calmer.
Qui sont les médecins ?
D’origine esclave ou affranchis (liberti medici)
Les " esclaves-médecins " sont présents dans les grandes familles sous la République. Ce sont les medicidomestici et familiares, distincts du valet de chambre (cubicularius) avec lequel ils coopèrent. Ils sont acquis pour leur compétence. Les grandes maisons peuvent avoir un " maître médecin " de statut servile, lorsqu'elles possèdent un grand nombre de médecins.
Le manque d’hygiène est une des principales causes des maladies. Les épidémies sont redoutées car très meurtrières avec l’arrivée de l’été.La variole et la peste font des ravages à Rome. Des sanctuaires (aesculaporium) sont construit pour isoler les malades.
Les Romains enlèvent les maladies cutanées par des ventouses. Une compresse enflammée est placée dans une cloche de verre que le médecin presse contre la peau sur une blessure ouverte ou une incision chirurgicale. Une fois l'oxygène brûlé, le vide créé dans la ventouse aspire les parties des maladies.
Un peu de latin ! | |
|
Encore du latin
Tibia : (TIBIA) veut dire jambe
Clavicule : (CLAVICULA) « petite clé » due à la forme de l’os
Fémur : (FEMUR) « cuisse »
Potion : (POTIO) « boisson »
Opération : (OPERA) « travail physique »
Morbide : (MORBUS) « malade »
Angine : (ANGO) « serrer »
Fracture : (FRANGO ) « casser »
Cancer : (CANCER) « crabe »